<body><script type="text/javascript"> function setAttributeOnload(object, attribute, val) { if(window.addEventListener) { window.addEventListener('load', function(){ object[attribute] = val; }, false); } else { window.attachEvent('onload', function(){ object[attribute] = val; }); } } </script> <div id="navbar-iframe-container"></div> <script type="text/javascript" src="https://apis.google.com/js/platform.js"></script> <script type="text/javascript"> gapi.load("gapi.iframes:gapi.iframes.style.bubble", function() { if (gapi.iframes && gapi.iframes.getContext) { gapi.iframes.getContext().openChild({ url: 'https://www.blogger.com/navbar.g?targetBlogID\x3d26027498\x26blogName\x3dParis+Erasmus\x26publishMode\x3dPUBLISH_MODE_BLOGSPOT\x26navbarType\x3dSILVER\x26layoutType\x3dCLASSIC\x26searchRoot\x3dhttps://parispaname.blogspot.com/search\x26blogLocale\x3dfr_FR\x26v\x3d2\x26homepageUrl\x3dhttp://parispaname.blogspot.com/\x26vt\x3d-6421798803947726744', where: document.getElementById("navbar-iframe-container"), id: "navbar-iframe" }); } }); </script>
reseaux studiQG

Trois mois d’aventure en Papouasie

17 décembre 2006

Une expédition de 1200 kilomètres en kayak de mer le long des côtes de la Papouasie Nouvelle-Guinée, c’est le défi que se sont lancés cet été 5 étudiants de l’ISC. Après 82 jours passés en terre papoue, ils racontent leur « Mission Papouasie » en photos dans une expo à voir jusqu’au 31 décembre.

photo de l'arrivée des étudiants aux abords d'un village Etudiants explorateurs
A l’ISC (Institut Supérieur du Commerce), l’engagement associatif est intégré dans le cursus. Les étudiants doivent mener un projet au sein de l’une des 25 associations de l’école. Le Raid ISC en est l’une des plus anciennes. Chaque année depuis 20 ans, le "RISC" organise une expédition lointaine d’une durée d’environ trois mois. La traversée de l’Atlantique en planche à voile, le Groenland en ski, la Sibérie à pieds et à cheval… sont quelques-uns des "ancêtres" de « Mission Papouasie ».

L'équipe de Mission Papouasie Sur les traces des explorateurs d’antan, avec un petit côté Nicolas Hulot, Benjamin, Hervé, Céline, Anna et Christian sont partis à la rencontre des Papous en se déplaçant uniquement en kayak de mer. Avant de s’envoler pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée, il leur a fallu s’entraîner physiquement mais aussi trouver des partenaires financiers pour boucler le budget de 56 000 €.

De village en village, à la rencontre des Papous
carte du parcours de l'équipe Mission Papouasie Du 29 mai au 15 août 2006, les cinq étudiants sont allés de village en village le long des côtes des îles de Nouvelle-Bretagne et de Nouvelle-Irlande. Pour pimenter le voyage, le sort a semé quelques embûches sur les débuts de l’expédition. « Nos kayaks sont arrivés avec 8 jours de retard, raconte Hervé Mane, membre de l’équipe. Ensuite notre guide nous a lâchés au bout de deux jours. Il nous a dit qu’il avait fait des rêves, que notre expédition était maudite ! Les croyances sont très fortes en Papouasie. Heureusement, dans les villages, il y avait toujours des gens qui parlaient anglais, donc on a toujours pu communiquer ».

photo de l'arrivée de l'équipe dans un village A bord de leurs trois kayaks, ils pagaient entre 30 et 50 kilomètres par jour et s’arrêtent dans un village avant la nuit. Dès leur arrivée, ils sont accueillis par des villageois étonnés. « Les gens ne comprenaient pas pourquoi on faisait ça. On leur expliquait qu’on venait pour les rencontrer et discuter avec eux ».

photo du repas des 5 étudiants, entourés par les villageois En fonction de l’accueil qui leur est réservé, ils passent 1 ou 2 jours dans chaque village. « Les dix premiers jours on a planté nos tentes, ensuite on a compris qu’ils préféraient qu’on dorme dans les maisons. Là-bas il n’y a ni eau courante ni électricité, on se lavait dans les rivières. On mangeait la nourriture qu’on avait emmenée mais aussi des fruits que les villageois nous donnaient. Pendant le repas, ils nous regardaient manger, au début ça nous gênait, puis on s’y est habitués ».


Une aventure sportive et culturelle
photo de l'un des kayaks se dirigeant vers une île Chaque kayak transporte une centaine de kilos de matériel : vêtements, médicaments, nourriture, GPS, téléphone satellite, mais aussi des fournitures scolaires qui ont été distribuées aux écoles des premiers villages. « On a aussi donné des préservatifs. Les hommes nous ont dit "Ah, c’est bien, on va s’en servir pour pêcher ! " Et en effet ils s’en sont servis d’hameçons ! ».

photo d'un shark caller, un chasseur de requins Bien que nombreuses, les différences culturelles entre les kayakistes et les piroguiers ne les ont pas empêchés de partager des moments ensemble, chacun étant curieux de l’autre. La pêche avec les villageois, les fêtes en costume traditionnel, la rencontre avec des "shark callers", chasseurs de requins en pirogue, sont autant de souvenirs marquants. La nature a aussi offert aux jeunes Français quelques jolis moments, tels que la rencontre avec des bancs de dauphins et un éléphant de mer, ou plus effrayants, comme cette secousse sismique dans un village déserté dont les maisons se sont écroulées.

Photo d'une femme papoue Hervé et ses compagnons de route ont découvert une culture, marquée par les croyances et les traditions, et un mode de vie, basé sur la communauté et la solidarité. Pendant près de trois mois, ils ont appris à vivre avec le minimum, très loin du confort parisien, se rapprochant ainsi un peu plus des Papous.

DF

LES EXPOSITIONS :
Expo photo « La Papouasie au fil de l'eau 2006 » : jusqu’au 31 décembre 2006.
Expo multimédia « 20 ans d'Expédition autour du Monde» : expo et projections retraçant les 20 expéditions du RISC, le samedi 16 décembre à partir de 15h.
Au café Zango, 15 rue du Cygne, Paris 1er, M° Etienne Marcel.
Entrée libre.


lu sur: www.etudiantdeparis.fr

technorati tags:
posted by urbanohumano, 9:15 PM

0 Comments:

Add a comment