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voyage sur les routes d’Europe de l’Est

13 juin 2006

Après six mois de voyage sur les routes d’Europe de l’Est, Aurore et Hélène, étudiantes de l’Université Paris IV-Sorbonne, sont de retour à Paris. Au fil de leur périple, elles ont rencontré les enfants des écoles de huit pays. Chaque classe a inventé la suite du conte dont elles ont écrit le premier chapitre, "Là où P’tit Louis se posa". Une expérience inoubliable sur laquelle elles reviennent avec nous.

Hélène à gauche et Aurore à droite11 pays traversés : Ukraine, Roumanie, Croatie, Slovénie, Pologne, Lituanie, Lettonie, Estonie, Serbie, Hongrie, Autriche. Une douzaine d’écoles partenaires. Plus de 300 enfants et adolescents rencontrés.
Revivez les aventures d’Aurore et Hélène à travers les cartes postales publiées tout au long de leur voyage sur www.etudiantdeparis.fr >>

  • Comme s’est passé le retour en France ?
  • Quand on était en voyage, on n’arrêtait pas de bouger tout le temps. Et arrivées en France on a eu l’impression que tout ça s’arrêtait d’un coup. Depuis notre retour on fait des choses un peu fastidieuses : les budgets, les inscriptions à la fac, la recherche d’appartement…

  • Vous avez passé Noël toutes les deux ?
  • Aurore : Avec pleins de gens ! On était en Roumanie dans une auberge de jeunesse. Il y avait plusieurs Roumains, deux Anglais, un Américain, des Espagnols, des Italiens… C’était un joli melting pot. On a tous fait à manger.
    Hélène : Après on a refait un Noël dans une famille roumaine. Et pour le Nouvel An, on était dans la rue avec des Français qu’on a rencontrés en Roumanie. Et ça, c’était fou ! Les gens dansent dans la rue et lancent des feux d’artifice partout.
    A : Alors il y a les arbres qui prennent feu, mais tout le monde s’en fout parce c’est la fête !

  • L’hiver n’a pas été trop rude ?
  • On a eu énormément de chance parce qu’à chaque fois on a évité la grosse vague de froid. Quand on partait d’un endroit, la vague de froid arrivait. Nous, on a eu des températures d’environ - 15 degrés, mais c’était normal, la vie continuait.

  • Quels sont le pire et le meilleur souvenir du voyage ?
  • A : Le meilleur souvenir ? Y en a pleins ! Chaque fois qu’on faisait des spectacles avec les enfants, c’était impressionnant de les voir faire. Et puis les rencontres furtives avec les gens, ça a été génial. Par exemple, en Lettonie on a rencontré une dame qui, en nous entendant parler français, s’est souvenue des leçons de français qu’elle avait appris quand elle était petite. Elle nous a dit : «Merci, vous me redonnez un bout de mon enfance».
    H : Mon pire souvenir, c’était à Vienne. Un contrôleur de train a abusé de son pouvoir et nous a fait payer une amende de 200 €, alors qu’on avait composté nos billets !

  • Vous logiez souvent chez l’habitant ?
  • Oui, souvent. En Croatie, on s’est retrouvées à dormir chez un diplomate. On avait un gros problème d’hébergement parce que l’auberge de jeunesse de Zagreb coûtait une fortune. On en a parlé à quelqu’un, qui en a parlé à quelqu’un … et ce monsieur, qui était en France à ce moment-là, nous a prêté sa maison pendant 15 jours. Ils n’avaient pas encore emménagé et tous les meubles portaient encore une étiquette, même la cuvette des toilettes !

  • Vous avez suivi l’actualité française ?
  • On a vu les journaux étrangers diffuser des sujets sur les émeutes de novembre. C’est impressionnant parce qu’on est dans la caricature. Les propos des gens là-bas étaient assez racistes. Il n’y a pas du tout de métissage en Europe de l’Est. Le pire c’est en Ukraine, il ne faut pas sortir du lot. Les gens se ressemblent tous. Les jeunes filles sont toutes blondes et très apprêtées.

  • Vous allez continuer vos études ?
  • A : Oui, je vais faire un DEA (Master 2) de Littérature à la Sorbonne.
    H : J’espère pouvoir faire un Master professionnel en management de projets culturels, à Paris 12 ou Paris 13.

  • Que vont devenir les chapitres du conte «Là où P’tit Louis se posa», inventés par les enfants ?
  • On va faire la réécriture de tous les chapitres. Les enfants ont fait un travail merveilleux. Ce qui serait bien, ça serait qu’on arrive à en faire un livre avec les dessins des enfants.

    lu sur: www.etudiantdeparis.fr

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    posted by urbanohumano, 11:09 AM

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